Les seins font l’objet parfois de douleur sans que l’on ne retrouve de pathologie en mammographie ou en échographie. Ceci provient probablement de trouble de la réceptivité aux hormones et peu souvent faire l’objet d’amélioration par un changement de pilule ou l’adjonction de progestérone naturelle en gel sur les seins ou de traitement à base de progestatifs.
Il s’agit d’une tumeur bénigne souvent rencontré chez la jeune femme. Cette lésion ne deviendra pas cancéreuse et est découverte volontiers à l’autopalpation et sera confirmer en échographie. L’indication de la réalisation d’une microbiopsie n’est pas systématique et sera volontiers proposer chez les femmes au delà de 35 ans devant l’apparition d’une tuméfaction ou en cas d’anomalie lors des examens radiologiques. L’intérêt d’une surveillance échographique est discutable chez la femme jeune et une surveillance clinique par le gynécologue est le plus souvent suffisante. L’indication d’une intervention fera l’objet d’une discussion chez les femmes gênées, ou en cas d’augmentation de volume particulièrement rapide. La pilule n’est pas contre indiquée.
Il s’agit de dilatation de canaux galactophores distaux le plus souvent. Il est parfaitement bénin. Ils peuvent être indolores notamment en cas de microkystes (c’est-à-dire de moins d’un centimètre), mais peuvent également être source de douleur et nécessiter une ponction évacuatrice sous contrôle échographique. Ils peuvent parfois former des placards douloureux généralement avant les règles et rentrer dans le cadre d’une maladie fibrokystique appelée vulgairement mastose. Il s’agit d’une maladie bénigne qui évolue plus souvent en prémenopause et qui n’augmente pas le risque de survenue de cancer. Certaines pilules peuvent améliorer les douleurs sauf les microprogestatifs.